Vaches de race Normande

Ici, les vaches normandes sont nourries à l’herbe. Elles produisent un lait riche, idéal pour faire du fromage. Niveau laitier de notre troupeau: 4800l / vache.
On la reconnaît du premier coup d'oeil. Race laitière, elle est principalement élevée pour ses qualités inégalées de laitières et les propriétés nutritives de son lait mais également la saveur de sa viande "persillée" très bonne race mixte en zone tempérée.
La Normande n’est pas noire et blanche mais panachée de blond, de marron-fauve et de blanc. Une vache Normande pleine d’atouts. Détail essentiel : la vache normande porte des lunettes ... des tâches de couleur autour des yeux.

Niveau laitier de notre troupeau: 4800l / vache.
Taux butyreux en ‰ : 43
 (Le taux butyreux du lait correspond à sa teneur en matière grasse)
Taux protéïque en ‰ : 34.9
 (Le taux protéique influence fortement l'aptitude du lait à être transformé en fromage)

Qualités laitières
Grâce à des taux protéique et butyreux élevés son lait est généralement mieux rémunéré et a un meilleur rendement fromager.

Qualités bouchères
Les carcasses lourdes et les qualités organoleptiques de la viande en font une race appréciée des bouchers et des consommateurs.

Qualités d’élevage
Les vaches Normandes montrent une bonne rusticité, sont fertiles, ont une facilité de vêlage et une bonne longévité. À ces éléments se rajoute une grande docilité.

Produits et ventes :
400 000 l de lait (circuit long)
2 100 kg de viande (circuit court)
5 tonnes de fromages (transformation de 50 000 l de lait) (circuits court et long)

Origines (Historique)

Certains affirment que la Normande descendrait tout droit d'une race amenée par les Vikings aux IXème et Xème siècles. La Normande a d'abord été connue sous le nom de Cotentine avant d'être croisée avec des taureaux venus d'Angleterre. Ses effectifs ont été très durement atteints par la deuxième guerre mondiale, les troupes allemandes ayant, devant l'avancée des troupes des Alliés, laissé des fermes et des champs vides de ressources alimentaires. En 1946, elle fut la première vache à être artificiellement inséminée. La Holstein a bien failli la supplanter au milieu des années 1960 – , elle le doit avant tout à sa robustesse et aux excellentes qualités protéiques de son lait, garantes de la « bonne santé » du beurre et des fromages français, ainsi que ses qualités de bonne vache à viande.

-      GAEC  "Le Pis qui Chante"
  Olivier LEBERT, Jérôme CALMET,Thierry GOSSELIN
  "Les Renoulières"
   72150 Villaines-sous-Lucé
   Sarthe (France)

 

 


 
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La race normande

Issue de la fusion progressive de trois races anciennes de Normandie
* La Cotentine, race de grande taille et de taille supérieure à la moyenne de l'époque, rouge bringé à production laitière. La Canadienne qui en est issue lui ressemble beaucoup.

* L'Augeronne, de couleur blanc truitée, plus petite, plus fine et plus apte à l'engraissement.

* La Cauchoise, pie rouge avait une tête toute blanche ou majoritairement blanche.

Sa robe

Possède trois couleurs : blanc, marron et presque noir. Selon la couleur qui domine, la vache est dite :

Caille (blanche avec des petites taches colorées éparses)

Blonde (une grande tache rouge ne couvrant pas le ventre qui, lui, reste blanc)

Bringée (une grande tache plus ou moins noire couvrant la plupart du corps, le ventre demeurant blanc).

Descriptions

La race bovine normande est de grande taille, hauteur moyenne au garrot : 1m50 pour les mâles, 1m42 pour les femelles. La tête est aussi très caractéristique avec un mufle court et un front large et déprimé (creusé) entre les yeux.

Le cheptel

En France la race normande, avec environ 2 millions de têtes, est à la troisième place en termes d'effectif dans l'élevage bovin. Cette sélection, fait qu'aujourd'hui, la normande produit le lait le plus riche des races laitières.

Un revenu Viande avec la Normande

La Normande est aussi considérée comme une race mixte car les éleveurs dégagent un revenu intéressant de son potentiel en Musculature. Par exemple, le poids moyen d’une vache Normande à la réforme est de 345 Kg avec un rendement de 53% (Delaunay, 2001). De même, les jeunes mâles abattus à 21 mois pèsent en moyenne 377 Kg de carcasse avec un rendement de 55%.



    
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